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Inscrivez-vous comme donneur d’organes pour offrir le don de la vie

10 févr. 2025

Rear view of a family walking in a valley

Le plus important de tous les cadeaux : le don de la vie

J’ai récemment assisté à une fête de Noël organisée par le HeartLinks Heart Transplant Support Group à Toronto. Cette soirée m’a rappelé que le cadeau ultime au décès est le don de la vie.

Ce sujet me touche personnellement. Ma mère, qui est toujours en vie et en bonne santé, a bénéficié d’une greffe du cœur. Elle a reçu son nouveau cœur il y a plus de 32 ans, en 1992. Quand on a appelé pour annoncer qu’il y avait un cœur pour elle, j’étais à peine adulte. Sans ce nouveau cœur, ma mère n’aurait jamais pu me connaître tel que je suis aujourd’hui, et mes enfants n’auraient jamais eu la chance de rencontrer leur grand-mère.

Contrairement à d’autres types de greffes où il peut y avoir un donneur vivant, une greffe de cœur ne peut provenir que d’une personne décédée. Dans le cas de ma mère, son cœur venait d’un jeune homme de 16 ans du Nouveau-Brunswick. Je suis éternellement reconnaissant envers ce jeune homme et sa famille. Faire un don en plein milieu de ce qui était certainement une période de deuil et de chagrin intense a été un geste d’une générosité et d’un altruisme extraordinaires.

Si vous souhaitez offrir le plus beau des cadeaux qui soit, le don de la vie, il est important de suivre ces deux étapes :

  1. Enregistrez votre intention dans le registre provincial de votre lieu de résidence.
  2. Informez votre famille de vos volontés et assurez-vous qu’elle sait que vous êtes inscrit comme donneur.

Chaque province dispose de son propre registre. Ainsi, si vous déménagez dans une autre province, il est important d’y enregistrer votre intention dans votre nouvelle province

Éclaircissons également quelques fausses idées et craintes courantes :

  • « Si je suis inscrit comme donneur, je ne recevrai pas tous les soins nécessaires pour sauver ma vie. » Faux! La priorité absolue des professionnels de la santé est de sauver des vies. Le don d’organes n’est envisagé qu’après avoir épuisé toutes les options pour sauver une vie et lorsqu’il n’y a plus aucune chance de survie.
  • « Je suis trop âgé pour être un donneur. » Faux! Il n’y a pas de limite d’âge pour le don d’organes et de tissus. Tant que les organes et tissus sont sains, ils peuvent être donnés.
  • « J’ai plusieurs problèmes de santé, donc je ne peux pas être un donneur. » Faux! Le fait d’avoir des problèmes de santé ne vous exclut pas automatiquement de la possibilité d’être un donneur. Les organes et les tissus sont évalués au moment opportun.
  • « Je ne pourrai pas avoir un cercueil ouvert lors de mes funérailles. » Faux! Les organes et tissus sont prélevés de manière chirurgicale ce qui entraîne des altérations physiques minimales sur le corps du donneur.

Même si vous êtes inscrit comme donneur, rien ne garantit que vous le deviendrez, mais il y a une chance que vous puissiez sauver la vie de quelqu’un et lui offrir la possibilité de profiter d’une meilleure qualité de vie.

N’oubliez pas que de nombreuses personnes ne seraient pas en vie aujourd’hui sans toutes ces familles qui, au milieu de leur chagrin, ont pris la décision de donner des organes et d’offrir le plus beau des cadeaux qui soit.


À propos de l’auteur

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Valerie Markidis

En tant que conseillère en planification du patrimoine au sein du groupe de planification du patrimoine de Clientèle privée Assante CI, Valérie collabore étroitement avec notre équipe pour offrir des solutions à nos clients en matière de transfert intergénérationnel de patrimoine, en se concentrant sur la planification successorale. Valérie a rejoint CI Assante en 2022, avec à son actif 14 ans d’expérience au sein de deux grandes sociétés de fiducie, où elle était responsable à l’échelle nationale des testaments et soutenait activement les conseillers à travers le Canada concernant les questions et interprétations liées aux testaments, procurations et fiducies.

Avant de travailler pour les sociétés de fiducie, Valerie a exercé en cabinet privé, où les testaments et les successions constituaient l’un de ses principaux domaines d’activité.  Elle est avocate, titulaire d’un baccalauréat en droit de la Osgoode Hall Law School et d’un baccalauréat avec mention de l’Université Queen’s.