07 avril 2025
North American Equities: Market Insights and Political Dynamics
Transcription
« Alors, qu’est-ce que vous dites de ça? », dit le président Donald Trump. Bonjour à tous, je suis Pete Hofstra et je suis là pour vous offrir une mise à jour sur les actions nord-américaines. Nous sommes le 7 avril 2025, à l’approche du Jour de la Libération 2.0. Ou je ne sais comment on appelle la dernière échéance tarifaire? Bref, nous avons beaucoup de choses à aborder ce matin. Revenons donc à ce que nous avons déjà abordé précédemment, à savoir que j’aimerais que tous les citoyens d’une démocratie soient prêts à être des électeurs fluctuants. Vous pouvez avoir vos préjugés et vos préférences, mais à tout moment, vous devriez être disposé à changer de direction si c’est ce qui est le mieux pour le pays. Bien sûr, les élections fédérales approchent au Canada, le 28 avril, alors j’encourage tout le monde à faire ce qu’il pense être le mieux pour le pays, et à ne pas forcément s’en tenir à la façon dont il a voté par le passé. Je ne cherche pas à exprimer un parti pris particulier, mais dans le cadre de cette conversation, j’aimerais aussi que les gens soient capables de mettre de côté leurs préjugés politiques lorsqu’ils discutent du contexte entourant un parti. Autrement dit, vous pouvez être de tendance libérale au Canada, mais vous devriez tout de même être en mesure d’avoir une conversation ouverte sur la question de savoir si Justin Trudeau a réellement été bénéfique pour le Canada durant son mandat. Et reconnaître qu’il n’a peut-être pas été aussi bénéfique qu’il ne l’avait espéré. Compte tenu de la durée de son mandat, du pouvoir qu’il détenait et de la position qu’il occupait, cela devrait être une conversation tout à fait appropriée. Cela ne signifie pas que vous devez renoncer à vos valeurs de gauche ou quoi que ce soit. C’est pareil quand on parle des États-Unis. Si vous êtes un républicain, vous croyez en la discipline budgétaire et en un gouvernement restreint. Mais cela ne veut pas dire qu’on ne devrait pas pouvoir parler de Donald Trump et dire qu’il y a des choses qui ne vont pas bien ou qui posent problème; ça ne signifie pas pour autant que vous avez renoncé à vos valeurs républicaines. Je tenais préciser ce point. Je veux donc parler ouvertement de différentes dimensions, mais sans chercher à promouvoir une opinion particulière : simplement placer tout cela dans le contexte de ce qu’on pourrait faire sur les marchés, car en bout de ligne, c’est là que tout finit par se refléter. Examinons donc le « quoi », le « pourquoi » et le « comment » de la situation actuelle. Donc, le grand « quoi », c’est que nous sommes en train de renégocier le commerce mondial. En tout cas, il est certain que les États-Unis se sont repositionnés dans le paysage du commerce mondial. Une discipline budgétaire est en train de s’imposer, et ils souhaitent clairement renverser la tendance des dépenses déficitaires en place depuis un certain temps. Et on observe un besoin de soutenir, disons-le ainsi, les travailleurs moins éduqués et non qualifiés aux États-Unis, qui aimeraient avoir un emploi convenablement rémunéré, et qui semblent avoir été laissés pour compte au cours des dernières décennies. Aucune de ces choses n’est nouvelle. Je pense que l’ironie, dans ce dernier point, c’est que cela aurait dû être un domaine réservé aux démocrates, mais ils sont devenus en quelque sorte le parti des élites. Mais nous ne nous attarderons pas sur ce point. Ce n’est pas tant une question pour le marché. Mais j’aimerais parler davantage du « quoi », de ce qui se passe en matière budgétaire et commerciale, du « pourquoi », et ensuite de « comment » on le met en œuvre. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le « quoi », le fait que cela existe, n’a rien de nouveau. Souvenez-vous, le président Obama avait lui aussi amorcé un pivot vis-à-vis de l’Asie. Et il avait lui aussi imposé des tarifs douaniers à la Chine au départ, des tarifs que Trump 1.0, lors de son premier mandat, a ensuite augmentés, et que Biden a maintenus. Donc, l’idée d’essayer de conclure un accord différent avec la Chine existe depuis un bon moment déjà. Et comme nous le savons, la discipline budgétaire connaît des hauts et des bas. Bill Clinton a été un champion de la réduction de la taille du gouvernement et a même enregistré un excédent budgétaire. Je pense que ce qui s’est passé pendant la crise financière mondiale et par la suite, c’est que les taux d’intérêt sont tombés pratiquement à zéro et que la dette n’avait plus vraiment d’importance. Car là encore, si vous n’avez qu’à couvrir le coût de vos intérêts et que l’intérêt est nul, quelle importance de savoir combien de dette vous avez. Et si vous avez une monnaie souveraine, c’est-à-dire que vous pouvez imprimer de l’argent dans votre propre devise, ce que peuvent faire le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Japon, et que d’autres pays comme l’Espagne, l’Italie ou la Grèce ne peuvent pas faire, car ils font partie de la zone euro. Bref, lorsque vous avez cette liberté, la dette n’a pas vraiment d’importance, jusqu’à ce que les taux d’intérêt augmentent. Il s’agissait là de la théorie monétaire moderne, et cela fonctionne avec des taux d’intérêt extrêmement bas. Cela ne fonctionne pas lorsque les taux d’intérêt augmentent et que, tout à coup, la moitié de vos dépenses budgétaires est consacrée à couvrir les intérêts. Bien sûr, la discipline budgétaire, les concepts de ce qui se passe, le « quoi », ne posent pas nécessairement problème. Le « pourquoi » est plutôt logique. Il faut réduire les dépenses budgétaires. Le Canada en a besoin. Les deux partis se positionnent là-dessus : il nous faut moins de gouvernement. Nous avons besoin de réduire les impôts. Nous avons besoin que notre moteur de productivité fonctionne. Dans tout pays fondé sur le capitalisme, c’est le secteur privé qui doit être le moteur de cette croissance. Par conséquent, les États-Unis en ont besoin, le Canada en a besoin. Encore une fois, rien de tout cela ne devrait être particulièrement choquant. Et les liens entre tous ces éléments relèvent bien sûr des prix et des taux d’intérêt. Quoi que vous fassiez donc à ce niveau, au niveau des politiques gouvernementales, cela commence à avoir un impact réel sur les consommateurs individuels et sur les entreprises individuelles, et cela provient évidemment de choses comme les prix et, en fin de compte, les taux d’intérêt. Le taux d’intérêt à court terme aux États-Unis étant le chiffre le plus important de tous les marchés des capitaux. S’il augmente ou diminue, cela peut évidemment stimuler ou restreindre les dépenses globales.
Et c’est donc en quelque sorte ce que nous faisons, et peut-être le « pourquoi » de ce que nous faisons. Et quand on regarde les banques centrales dans ce lien avec les taux d’intérêt, il est évident qu’elles ouvrent les deux portes. Elles font preuve de prudence ici. Et ce qu’elles communiquent, c’est qu’en règle générale, elles ne s’inquiètent pas outre mesure de l’alimentation et de l’énergie. Quand le prix de l’énergie augmente, on sait que c’est inflationniste, mais l’inflation, c’est le changement continu des prix. Et donc, ce qui les préoccupe le plus, au final, ce sont les salaires, parce que les salaires créent cette boucle de rétroaction continue : des salaires plus élevés entraînent des prix plus élevés, mais des prix plus élevés amènent les gens à vouloir des salaires plus élevés. Mais il arrive souvent que l’élément déclencheur de cette hausse des prix doive être examiné de près. Si par exemple c’est l’énergie, ils partent du principe que les prix reviendront généralement à la normale. Les prix redescendront, donc il n’est pas nécessaire d’ajuster les taux. Le phénomène est temporaire. Alors, ce qu’elles disent maintenant, c’est que les tarifs douaniers ne seront pas considérés comme de l’inflation non plus. Ils pourraient provoquer une hausse des prix, mais ce n’est pas nécessairement durable, car la tendance peut s’inverser. Tout cela peut être mis en place, mais aussi annulé rapidement, et le problème disparaît. Les banques centrales ont donc ouvert la porte en disant qu’il ne sera certainement pas nécessaire d’augmenter les taux en raison des tarifs, car ceux-ci ne sont pas nécessairement inflationnistes. Vont-elles alors baisser les taux? Elles disent ne pas vouloir réduire les taux alors que les prix pourraient augmenter au cours des deux prochains trimestres. Elles laissent donc en quelque sorte la porte ouverte à toutes les options : maintenir le statu quo, réduire ou même augmenter les taux. Je pense que la probabilité d’une hausse est plutôt faible. Et là où la Fed est dans le flou, comme nous tous, c’est quant à la véritable raison derrière cette affaire de tarifs douaniers. L’une de ces raisons : est-ce vraiment pour renégocier de meilleurs accords commerciaux pour les États-Unis, afin de rétablir des conditions de concurrence équitables? Dans ce cas, les mesures pourraient être très temporaires. Ou est-ce que l’idée est de stimuler l’investissement aux États-Unis pour y implanter davantage d’activités manufacturières? Dans ce cas, ce n’est probablement pas temporaire. Il faudrait probablement maintenir ces mesures en place jusqu’à ce que les investissements se concrétisent, ce qui pourrait prendre des années, voire une décennie. Ou encore, s’agit-il d’une source de revenus? Et si c’est le cas, pendant combien de temps veut-on conserver cette source de revenus? Là encore, cela pourrait devenir quelque chose de beaucoup plus permanent. Et les banques centrales n’en savent rien. Je ne suis même pas sûr que ceux qui sont les plus proches de Trump sachent vraiment pourquoi il fait cela, ni pourquoi il arrêterait de le faire. Et c’est peut-être un mélange de toutes ces raisons. Mais cela laisse planer l’incertitude. Donc, le « pourquoi » est important, et toute clarification à ce sujet s’avérerait certainement utile. Passons maintenant au « comment », et à la manière dont tout cela se rattache aux marchés. La façon dont ils s’y prennent est évidemment assez fascinante. Chaque fois qu’on entame une négociation, c’est toujours intéressant de savoir qui se trouve de l’autre côté de la table. Est-ce une personne qui cherche un résultat gagnant-gagnant ou un résultat gagnant-perdant? Gagnant-gagnant, c’est-à-dire : cherchons un résultat qui soit avantageux pour tous. Gagnant-perdant, signifie bien sûr que je ne suis satisfait que si j’ai l’impression de vous avoir battu. Cette dernière approche ne tend pas à créer des dynamiques très durables. Le premier, le modèle gagnant-gagnant, oui. Chacun peut repartir avec le sentiment que l’entente est cohérente et qu’elle a du sens. Nous pouvons tous aller de l’avant. On ne repart pas frustré, amer, ou en opposition avec l’autre partie. Mais je pense qu’on est peut-être dans une dynamique un peu plus gagnant-perdant, ou du moins, c’est l’impression que cela donne. Et personne n’aime perdre, n’est-ce pas? La partie opposée va donc se défendre. Et puis bien sûr, il y a des situations comme par exemple… prenons M. Musk comme étude de cas. Réduire les dépenses publiques, en soi, est un concept avec lequel la plupart des gens seraient probablement d’accord. Mais brandir une tronçonneuse au visage du peuple américain, de millions de personnes, en introduisant une énorme instabilité financière potentielle dans leur vie, rendra cette idée extrêmement difficile à faire accepter. Et là où c’est important, c’est que l’on peut se retrouver avec des effets prolongés qui n’étaient pas forcément inévitables. La marque d’Elon Musk est désormais sans aucun doute différente, voire sérieusement entachée. Il est probable que sa clientèle principale ait longtemps été constituée d’électeurs démocrates aisés, de tendance progressiste. Je ne pense pas que cette cohorte veuille encore toucher à une Tesla. Donc, lorsqu’il s’agit d’investir dans des entreprises comme Tesla, il faut prendre en compte ces effets secondaires et voir comment cela modifie les dynamiques futures. Et bien sûr, cela sera également vrai pour les États-Unis. Si vous allez dans une épicerie et que vous trouvez des produits fabriqués au Canada, ils se vendront très bien. Et c’est la même chose dans les restaurants. Ils n’arrivent pas à vendre de bœuf américain dans un restaurant de steaks. Bien sûr, ils devraient utiliser du bœuf de l’Alberta et de l’Ontario et ce genre de choses, mais ils ne peuvent pas vendre les produits américains. Ils doivent littéralement jeter le bœuf parce que les Canadiens n’achètent pas de produits venant des États-Unis. Et bien sûr, il en va de même dans d’autres endroits dans le monde. Vous voyez des manifestations. Vous voyez toutes sortes de choses. En réalité, je pense que cela a beaucoup à voir avec la manière dont ils font les choses. Ça témoigne vraiment d’une dynamique gagnant/perdant. C’est un déluge constant de gros titres, qui semblent refléter un besoin d’attention. Encore une fois, cela ne veut pas dire que ce ne sont pas de bonnes idées. C’est juste la façon dont ils les appliquent qui ternit cette marque américaine. Ce sur quoi nous devons nous concentrer, c’est comment surmonter ces dynamiques et quel en sera l’impact à long terme. Est-ce qu’il sera plus difficile pour les entreprises américaines de conquérir des clients à l’échelle mondiale après cela? Bien sûr, il y a aussi un autre facteur à prendre en compte : les choses pourraient empirer. Les risques de récession augmentent dans ce contexte. Cela pourrait être le cas si les tarifs douaniers augmentent réellement et si les prix doivent grimper, ce qui affecte les portefeuilles et plonge les entreprises dans l’incertitude quant à leurs dépenses. Je peux vous confirmer que les entreprises sont en difficulté. Elles retiennent leurs capitaux. Elles ne sont pas certaines de connaître les règles du jeu. Il faut donc résoudre ce problème. Mais si cela devait pousser l’économie dans une récession, l’administration Trump dirait que c’est la douleur à supporter pour arriver au gain que nous recherchons. Mais il peut être difficile de sortir une économie d’une récession. On constate une hystérésis là-dedans. Les choses ne se rétablissent pas à ce qu’elles étaient avant. Restaurer cette confiance nécessite souvent un effort considérable. C’est pourquoi nous nous intéressons à l’« art de la négociation », aux stratégies qui ont peut-être bien fonctionné dans des contextes comme la construction de casinos à Atlantic City ou la gestion d’une émission de télé-réalité. Cependant, certaines techniques, de type « Vous êtes viré », ne sont probablement pas les plus adaptées lorsqu’il s’agit de négocier sur la scène internationale. Tout cela crée effectivement beaucoup d’incertitude. C’est un environnement extrêmement instable. Si vous nous demandez de spéculer, je pense que nous allons commencer à voir des annonces d’accords potentiels. Je crois qu’au moment où je vous parle, je viens de voir un titre indiquant qu’il pourrait reporter l’instauration des tarifs douaniers pour tous, sauf pour la Chine. Nous en avons d’ailleurs parlé en fin de semaine dernière. Il va dire : « Pour Taïwan, c’est bon. C’est d’accord pour le Vietnam. Concluons une entente. » Cela pourrait prendre un peu plus de temps en Europe, mais c’est en Chine que les États-Unis veulent vraiment tenir bon sur leur position. L’Europe est intéressante parce que, à mon avis, les Français et les Allemands s’opposent fermement à la manière dont les choses sont menées, en affirmant qu’on ne traite pas un ami de cette façon. Ce n’est pas acceptable. Tandis qu’en Italie et en Espagne, ils pourraient simplement souhaiter qu’un accord soit conclu. Et donc, la manière dont les choses sont faites crée vraiment une division. Et c’est pareil au Canada, avec les élections qui approchent. Vous avez des dirigeants au niveau provincial et fédéral qui disent vouloir se positionner pour ne pas laisser Trump s’imposer. Mais est-ce que tout cela aide à faire avancer les choses? Que voulons-nous vraiment voir émerger de tout cela? Encore une fois, l’analogie que j’utiliserais est la suivante : imaginons que j’ai une excellente entreprise et que vous êtes un jeune entrepreneur en difficulté. Je décide alors de vous donner 20 $ par jour pendant un certain temps pour vous aider à démarrer, et avec le temps, nous oublions cet accord. Des décennies plus tard, je continue à vous verser ces 20 $ par jour, votre entreprise se porte très bien et il se trouve que je vous fournis des produits ou que j’achète chez vous, peu importe. Puis, tout à coup, je souhaite économiser un peu d’argent. Je regarde ces 20 $ par jour et je décide de vous appeler pour vous dire que nous avons pris cet engagement pour une autre raison et qu’il est temps de remanier notre entente. Je vous propose donc de repartir sur de nouvelles bases. Vous seriez sans doute ouvert à cette discussion. Mais si, au lieu de cela, je vais directement voir les médias pour dire que vous avez été un parasite, que vous avez profité et abusé de moi pendant des décennies, que cette situation est inacceptable, que je n’arrive pas à croire que cette situation ait pu perdurer. Cela peut créer de l’animosité. Et cela crée donc une incertitude prolongée que nous devons prendre en considération. Bref, nous nous sommes suffisamment attardés là dessus. Revenons aux marchés. Nous traversons une période d’incertitude élevée, et je ne veux pas minimiser cela. Alors, que faire? Je pense que je reviens toujours à l’idée d’être pragmatique. Quelles sont les options? Je pourrais tout vendre. Certes, c’est une option. Je ne la recommanderais pas. Passons à l’autre extrême. Vous pourriez vous endetter et investir tout ce que vous avez. Je ne le recommanderais pas non plus. La situation pourrait empirer avant de s’améliorer, et vous ne voulez pas recevoir cet appel de marge. En fait, je pense que les appels de marge commencent déjà à se produire, et cela peut créer une volatilité supplémentaire même avec des actifs de qualité. Alors, que faire entre les deux? Vous pouvez ne rien faire. Et si vous avez un portefeuille solide, c’est une option tout à fait acceptable. Je pencherais plutôt vers une approche d’achat prudente ici. Lorsque vous voyez de bons prix et de bonnes entreprises, vous achetez. Quand je parle d’acheter prudemment, je veux dire prudent sur deux fronts. Il ne faut pas se précipiter, mais être prudent sur ce que l’on achète. Cela signifie que c’est à ce moment-là que la qualité atteint sa valeur maximale. Cela signifie que la qualité se réfère ici à des modèles d’affaires solides et des bilans financiers capables de traverser l’incertitude. Idéalement, si vous pouvez y ajouter un peu de croissance, alors les entreprises capables de saisir les occasions dans cet environnement seront encore mieux placées. Je peux vous dire que des actions comme Microsoft ne sont en réalité pas bon marché ici. Il se peut qu’elles deviennent moins chères s’il y a des appels de marge, mais il pourrait aussi y avoir plusieurs annonces d’accords cette semaine, et le marché pourrait continuer à progresser à partir de là. C’est une façon d’approcher la qualité. Mais il y en a d’autres aussi. Il peut aussi y avoir des générateurs de revenus de qualité. Des choses comme les infrastructures, les investissements dans les actifs réels. Ce sont des entreprises très solides et résilientes d’un point de vue économique. Et si l’économie devient plus difficile et que les taux d’intérêt baissent, ces actions devraient probablement bien performer du point de vue également du rendement. Il y a quelques éléments à considérer, c’est pourquoi j’ai mentionné qu’il faut être prudent, très sélectif, mais sans avoir peur d’entrer sur ce marché avec une perspective à long terme. C’est un peu là où je me positionne sur ce sujet. Je peux vous dire que nous travaillons dur en coulisses. Nous avons renforcé la protection. Dans certains cas, nous en enlevons une partie. Mais je pense que nous sommes un peu surpris par ce qui semble être un comportement dicté par l’ego, et qui n’est pas vraiment rationnel. Encore une fois, peut-être que c’est un jeu d’échecs en quatre dimensions, et qu’en fin de compte, nous passerons tous pour des imbéciles face à la plus grande sagesse de Donald Trump. Mais je pense que c’est là où nous espérons qu’il fera preuve de prudence et ne poussera pas trop loin, car cela rendrait la sortie de cette impasse extrêmement compliquée. J’espère que tout cela a du sens. Le « quoi », le « pourquoi », et le « comment ». En ce qui concerne le « comment », je pense que nous aurions tous préféré l’utilisation d’autres techniques. Mais au final, je pense que nous aurions regretté de ne pas avoir saisi certaines occasions. Soyons cependant prudents dans la manière dont nous procédons. Bref, c’était un message un peu long. J’espère que vous êtes restés jusqu’à la fin. Nous vous remercions de votre temps et nous vous recontacterons dans un mois environ pour discuter de l’identité de notre premier ministre. Portez-vous bien. À bientôt.
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