Sept conseils pour tirer le meilleur parti de la période des impôts
Laissez-vous de l’argent sur la table lorsque vient le temps de remplir votre déclaration de revenus? C’est le cas de beaucoup de gens. Ils laissent des années de reçus s’accumuler dans le tiroir et ne profitent pas pleinement des déductions et des crédits auxquels ils ont droit.
Lorsque vous faites vos impôts de la bonne manière, vous pouvez obtenir le plus gros remboursement d’impôts possible. Voici sept conseils pratiques à prendre en compte :
1. Déduire vos déductions
N’oubliez pas qu’un remboursement d’impôt n’est pas un cadeau du gouvernement. C’est votre argent! Ils le gardent simplement pour vous et l’utilisent comme un prêt sans intérêt en attendant. Obtenez le montant total que vous méritez en demandant les déductions autorisées.
Les déductions réduisent le montant de votre revenu qui est soumis à l’impôt. Voici trois déductions courantes auxquelles vous pouvez prétendre :
- Cotisations au REER : si vous avez cotisé à un REER avant la date limite (qui est de 60 jours après le 31 décembre de chaque année fiscale), vous pouvez déduire ces cotisations. Pour savoir combien vous avez cotisé, il suffit de consulter les feuillets d’impôt fournis par votre institution financière. Il s’agit des cotisations versées après les 60 premiers jours de l’année civile pour laquelle vous remplissez une déclaration d’impôt, jusqu’au 31 décembre de cette même année fiscale. Un reçu supplémentaire fera état des cotisations versées au cours des 60 premiers jours de l’année civile suivante. C’est une bonne idée de conserver ces reçus au cas où vous feriez l’objet d’un contrôle, mais vous n’avez pas besoin de les présenter lors de la déclaration!
- Frais de garde d’enfants: avez-vous payé quelqu’un d’autre pour s’occuper de vos petits pendant que vous alliez travailler ou que vous poursuiviez vos études? Les avez-vous envoyés dans un camp de jour ou d’été? Le gouvernement vous permet de déduire annuellement jusqu’à 8 000 $ par enfant pour les enfants de moins de sept ans, ou jusqu’à 5 000 $ par enfant pour ceux âgés de 7 à 16 ans. Pour les enfants handicapés de tout âge qui ont droit au crédit d’impôt pour personnes handicapées, la demande maximale est de 11 000 $. Si l’enfant handicapé est âgé de 16 ans ou plus et n’est pas admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées, la demande maximale est de 5 000 $. Obtenez plus de détails sur la demande de remboursement des frais de garde d’enfants.
- Frais de bureau à domicile : en 2020, 2021 et 2022, si vous avez travaillé à domicile en raison de la pandémie pendant au moins 50 % du temps et pendant quatre semaines consécutives ou plus, l’Agence du revenu du Canada (ARC) vous permet de réclamer certaines dépenses liées au travail. Il existe deux façons de demander votre déduction : la méthode temporaire à taux fixe ou la méthode détaillée. Renseignez-vous sur cette possibilité de réduire votre impôt sur le revenu.
2. Réclamez vos crédits d’impôts
Un crédit est une dépense que vous pouvez demander et qui est différente d’une déduction parce qu’elle n’est pas déduite de votre revenu. Au lieu de cela, les crédits sont appliqués à des taux prescrits sur les impôts à payer. Contrairement à une déduction, un crédit de 500 $ n’est pas le même que 500 $ de rabais sur votre revenu imposable. Notez également qu’un crédit d’impôt non remboursable ne peut contribuer qu’à réduire votre revenu imposable ou à en ramener le montant à zéro, de sorte que tout crédit excédentaire ne peut être utilisé pour augmenter votre remboursement.
Voici quelques exemples de crédits d’impôt à surveiller :
- Intérêts payés sur les prêts étudiants : vous pouvez réclamer tout intérêt sur vos prêts étudiants comme un crédit non remboursable. Le crédit d’impôt (fédéral et provincial) est calculé en multipliant le taux d’imposition fédéral/provincial/territorial le plus bas par le montant des intérêts du prêt.
Conseil de pro : si vous n’avez pas gagné de revenu au cours de l’année écoulée, vous devriez attendre pour réclamer les intérêts sur les prêts étudiants. Vous pouvez reporter ces intérêts et les appliquer sur n’importe quelle déclaration pendant les cinq années suivantes. Il suffit de ne pas les oublier!
- Crédits médicaux : il s’agit d’un crédit non remboursable que les gens ont tendance à négliger. Il est utile de prendre un moment pour lire les différents types de frais médicaux qui peuvent s’appliquer à vous. Selon votre situation, il peut s’agir du transport en ambulance, de béquilles, de services dentaires, de divers examens, de produits sans gluten (si vous êtes atteint de la maladie cœliaque), des frais de fertilité in vitro, de chirurgie oculaire au laser et de traitements d’orthodontie (s’ils sont effectués par nécessité et non à des fins esthétiques).
Conseil de pro : si vous êtes marié ou en union de fait, il peut être préférable que le partenaire dont le revenu net est le plus faible demande le remboursement des frais médicaux.
- Dons de bienfaisance : celui-ci est très populaire. Selon la province dans laquelle vous vivez et le montant de votre don, vous pourriez bénéficier d’un crédit d’impôt important. Au niveau fédéral, vous pouvez être crédité de 15 % sur les premiers 200 $ que vous avez donnés. Tout montant de don supérieur est crédité à 29 %.
Parallèlement, chaque province a son propre taux de crédit d’impôt, ce qui signifie que vous pouvez obtenir un crédit supplémentaire de 5,05 % à 20 % sur les premiers 200 $, selon votre lieu de résidence, et de 11,16 % à 24 % sur tout montant supérieur.
- Crédit canadien pour la formation : il s’agit d’un crédit d’impôt remboursable allant jusqu’à 250 $ par an et 5 000 $ au cours de votre vie, conçu pour vous aider à payer les frais de formation. Pour être admissible, vous devez remplir certaines conditions d’admissibilité, notamment remplir vos déclarations d’impôts, être âgé de 26 ans ou plus et de moins de 66 ans, et payer les frais de scolarité admissibles à une institution admissible.
Conseil de pro : là encore, il peut être avantageux d’attendre pour demander vos crédits d’impôt non remboursables pour dons de bienfaisance, surtout si vous ne devez pas d’impôts. Ces crédits peuvent être demandés dans n’importe quelle déclaration au cours des cinq prochaines années. Vous pouvez également transférer une partie ou la totalité de vos crédits d’impôt pour activités de bienfaisance à votre époux/conjoint de fait, afin de réduire son obligation fiscale.
3. Recueillez tous les renseignements dont vous avez besoin
Vous êtes pressé d’en avoir fini avec la période des impôts? C’est normal. Toutefois, une déclaration trop précoce peut vous faire perdre du temps et de l’argent par la suite, notamment si vous devez déposer une nouvelle déclaration. Mieux vaut être plus patient, vérifier soigneusement ses chiffres et ses feuillets d’impôt, et faire les choses correctement du premier coup.
Si vous n’êtes pas sûr d’avoir toutes les informations nécessaires, il est préférable d’attendre.
Voici quelques-uns des différents feuillets d’impôt dont vous pourriez avoir besoin pour remplir votre déclaration de revenus :
- T4 : Revenu d’emploi. Avez-vous un emploi? Votre employeur vous le remettra probablement en janvier ou février.
- T5 : État des revenus de placements. Il s’agit des intérêts versés directement par une banque ou un fonds du marché monétaire, ou des dividendes versés directement par une société. Il ne s’agit pas d’un revenu provenant d’une fiducie (comme un FNB).
- T4RSP ou T4RIF : État du revenu provenant d’un REER ou État du revenu provenant d’un FERR. Si vous avez retiré des fonds de votre REER, FERR, FRRI ou FRRP.
- T4A : État du revenu de pension, de retraite, de rente ou d’autres sources. Utilisé le plus souvent pour le revenu reçu d’un régime de retraite professionnel, d’une rente ou d’un retrait de REEE. Il comprend également les revenus provenant de programmes temporaires de prestations liées à la COVID-19, comme la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE), la Prestation canadienne de la relance contre les maladies (PCRE) ou la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE), car vous devez déclarer ce revenu dans votre déclaration de revenus, en reflétera également tout remboursement de prestation de la COVID-19 que vous avez effectué au cours de l’année d’imposition.
- NR4 : État des sommes payées ou créditées à des non-résidents du Canada. Étiez-vous expatrié pendant l’année fiscale? Vous obtiendrez ce feuillet si vous êtes un non-résident du Canada et que vous avez fait un retrait d’un REER, d’un FERR, d’un FRRI, d’un FRRP ou d’un REEE, ou si vous avez gagné un revenu d’investissement d’un compte non enregistré.
- T5013 : État des revenus d’une société de personnes. Vous y aurez droit si vous avez des revenus d’investissement provenant de sociétés de personnes.
- T3 : État des revenus de fiducie (Répartitions et attributions). Vous y avez droit si vous avez des revenus de placement provenant de fonds communs de placement ou de certaines fiducies (comme les FNB) dans des comptes non enregistrés.
- T5008 : État des opérations sur titres. Il s’agit de fournir des détails sur les titres qui ont été cédés ou rachetés. Vous le recevrez si les placements ont été vendus dans un compte imposable.
4. Transférer vos pertes en capital
Si vous avez un compte de placement non enregistré, vous réalisez des gains en capital imposables lorsque vous vendez les placements qui ont pris de la valeur par rapport à leur prix d’achat.
Mais quand ils baissent… vous pouvez encore gagner (enfin… en quelque sorte)! Au moins, vous pouvez atténuer l’effet de cette perte. Vous subissez une perte en capital lorsque vous avez vendu un placement à un prix inférieur à celui que vous avez payé.
Vous avez essayé de ne plus penser à cette perte? Et bien, souvenez-vous-en au moment des impôts. Vous pouvez reporter ces pertes et les utiliser pour compenser ces gains en capital ou tout autre gain futur.
Vos pertes en capital antérieures peuvent facilement passer inaperçues si vous ne tenez pas de registre. Vérifiez votre précédent avis de cotisation. Si nécessaire, vous pouvez également consulter le rapport annuel ou le relevé de compte de votre courtier en valeurs mobilières.
5. Les cryptomonnaies comptent aussi
Alors que les cryptomonnaies continuent de gagner en acceptation et en popularité, peut-être avez-vous tâté ce marché et effectué quelques transactions. N’oubliez pas que les gains et les pertes sur les transactions d’actifs numériques doivent être déclarés dans votre déclaration de revenus, tout comme s’il s’agissait d’une action, d’un fonds commun de placement ou d’un autre titre. Apprenez-en davantage sur les implications fiscales des transactions en cryptomonnaies.
6. Conservez une trace de tout ce que vous faites pendant six ans
Il s’agit moins de maximiser votre remboursement que de minimiser la douleur si vous êtes contrôlé par l’ARC.
Ce n’est pas quelque chose qui arrive juste aux autres. Il existe de nombreux facteurs aggravants qui peuvent vous rendre plus susceptible d’être vérifié.
Alors… que faut-il garder pendant six ans? Pour commencer, conservez tous les justificatifs de revenus mentionnés plus haut. Si vous êtes un travailleur autonome, vous devrez également conserver les reçus des dépenses pour lesquelles vous demandez des déductions (par exemple, les frais de représentation, les services publics et les autres coûts associés au travail à domicile).
Vous n’aimez pas la paperasserie? Il existe aujourd’hui des dizaines de bonnes applications pour numériser et organiser rapidement ces documents, alors profitez-en.
7. Déclarez vos impôts en ligne
Les logiciels d’impôt en ligne peuvent contribuer à rendre la déclaration rapide et facile. Il existe quelques services de logiciels de déclaration de revenus parmi lesquels vous pouvez choisir.
Voici une raison importante pour laquelle nous recommandons d’utiliser un logiciel plutôt que la traditionnelle version papier : vous ferez moins d’erreurs et, si vous en faites une, elle sera beaucoup plus facile à corriger. Vous serez invité à indiquer les déductions auxquelles vous avez droit et vous obtiendrez généralement des explications très utiles et directes sur les raisons pour lesquelles elles peuvent vous être utiles. L’exactitude est importante, et peut faire la différence entre une bonne et une excellente déclaration de revenus.
Faites bon usage de votre remboursement
N’oubliez pas qu’un remboursement d’impôt n’est pas un cadeau immérité : c’est votre argent que vous avez prêté à l’État. Les conseils donnés dans cet article peuvent vous aider à augmenter le montant de votre remboursement. Avant de le dépenser, réfléchissez à la manière dont il peut vous rapprocher de vos objectifs financiers. C’est le moment idéal pour rembourser vos dettes ou investir pour atteindre vos objectifs et vous assurer un avenir plus serein. Faites travailler votre remboursement pour vous!